Wiki Grey's Anatomy

                         

 

J'ai vu passer beaucoup de résidents en chirurgie avec le temps. Et ils sont tous accro aux opérations. Ca passe avant la nourriture, avant le sommeil. Ca devient la chose la plus importante, la seule chose. Ce qu'ils ne savent pas c'est que vivre à ce rythme peut les dévorer tout crus. Certains s'en sortent, ils passent de l'autre côté. Ils survivent avec leur santé mentale intacte. Ils deviennent de meilleurs médecins et des gens plus forts. Pas moi. J'ai craqué. Je n'ai tué aucun patient et j'en remercie le ciel chaque matin. Mais j'ai fait du mal, et je me suis fait quelques belles frayeurs. Ca fait 45 jours que je suis sobre. Je suis Richard, et je suis alcoolique, en voie de guérison et reconnaissant.

Souvenirs, souvenirs est le 15ème épisode de la saison 6 de Grey's Anatomy et le 117ème épisode de la série.

Résumé[]

Derek réinstaure la "conférence interne" de l'hôpital au cours de laquelle les médecins exposent un cas marquant de leur carrière. Richard parle de son travail sur un patient atteint du SIDA avec Ellis Grey.


Personnages[]

Personnages principaux[]

Invités[]

Autres[]


Patients[]

  • Alicia Tatum
  • Sunder Atluri
  • Phillip Nichols


Musiques de l'épisode[]

  • Always par Switchfoot
  • Maneater par Hall & Oates
  • Our Lips Are Sealed par The Go-Gos
  • When You Come Home par Calahan
  • Metropolis par Faded Paper Figures
  • Shape Up par Total Babe
  • Everywhere I Go par Lissie


Anecdotes[]

  • Le titre original fait référence à la chanson de The Rocky Horror Picture Show.
  • Cet épisode, programmé durant les Jeux olympiques d'hiver de 2010, a été exceptionnellement diffusé sur le système /A\ au Canada.
  • Le flashback de Callie se situe au moment de Ainsi soit-il.

Audiences[]

  • États-Unis : 10,27 M
  • France : 6 M
  • Canada :

Citations[]

Richard Webber : Bonjour. Il y a longtemps, bien avant d'être le chef de la chirurgie, avant même de devenir titulaire, j'étais résident ici au Seattle Grace, tout comme vous. On apprend à partir de tout pendant notre résidence. Des patients, des infirmières, des titulaires. Mais on ne se rend pas compte à quel point on apprend les uns des autres. 1982, vous aviez tous des couches. Le Docteur Ellis Grey, lauréate du Harper Avery, deux fois, et ma consœur sur le cas en question. Un cas qui a changé ma vie. Regardez, regardez autour de vous. Les plus grandes influences de vos vies sont près de vous en ce moment, dans cette salle. Le regretté Docteur Ellis Grey était connu pour être une innovatrice, une lionne. C'était la meilleure que cet hôpital ou d'autres hôpitaux aient jamais vue. Seulement, à l'époque, ce n'était pas simple. Les gens l'appelaient "ma jolie", ou "infirmière", ou rien du tout. On n'a pas le droit de vous donner des coups de bâton, alors on vous punit avec des corvées. On le fait aujourd'hui et ils le faisaient à mon époque. Des corvées on en a fait plein avec le Docteur Grey. Analyser des échantillons de tissus était ennuyeux, mais c'est comme ça qu'on a trouvé que notre patient était infecté par une levure appelée cryptococus. On a demandé à sa petite amie de sortir, parce qu'on savait qu'on allait devoir lui poser quelques questions extrêmement gênantes. En fait on pensait qu'il pouvait avoir un LAV. Quelqu'un sait ce que c'est ?
Lexie Grey : Le sida ?
Richard Webber : C'est exact. Mais en 1982, c'était connu sous le nom de "cancer gay". C'était début 1982. On n'avait jamais vu de cas dans l'état de Washington, jamais. San Francisco avait seulement cinq cas. On ne savait pas ce que c'était, et comme tous les malades étaient alors issus de la communauté gay, le gouvernement n'a pas financé de recherches. Quelqu'un sait quand le HIV a enfin été découvert ?
Cristina Yang: En 1983, mais il n'y a pas eu de test avant 85.
Richard Webber : Exact, et puis c'était si nouveau que même nos titulaires ne savaient pas quoi faire. Aucun chirurgien n'aime laisser tomber un patient. Le Docteur Grey et moi détestions avoir à le faire plus que tout. Mais quand un patient refuse le traitement, c'est fini. On en avait fini avec lui. C'est ce qu'on pensait en tous cas. On n'était pas charitables, on était seulement plus arrogants que les autres. On avait plus à prouver. On savait que ce qu'on faisait était risqué. On sait aujourd'hui que le SIDA se transmet seulement lors d'échanges de fluides corporels mais à l'époque on n'en avait aucune idée. Etait-ce par simple contact, par inhalation, par la chirurgie ? Aucune idée. Le patient a survécu à l'opération, mais huit mois plus tard il est revenu avec une infection pulmonaire. Il est mort la semaine suivante. Le Docteur Grey et moi avons... et bien je ne vais pas parler pour elle. Mais j'ai perdu le sentiment d'être un super-héros. Et j'ai vraiment commencé à voir à quel point tout ça était dangereux finalement. Ca vous change, ce boulot. Vos patients, vos confrères... vous vous changez les uns les autres. Vous ne pensez jamais que vous allez vous égarer. Mais ce qui peut se passer dans cet hôpital, n'oubliez jamais pourquoi vous y êtes venus. Vous l'avez dit le jour de votre remise des diplômes. Vous avez prêté serment. Souvenez-vous-en. Inscrivez-le sur votre casier, sur le miroir de votre salle de bain. Parce qu'il est très facile de vous égarer. Je fais la promesse solennelle de consacrer ma vie au service de l'humanité. Je donnerai à mes enseignants le respect et la gratitude qui leur sont dus. J'exercerai ma profession avec conscience et dignité. La santé de mes patients sera ma toute première préoccupation. Je tairai les secrets qui me seront confiés, même après la mort de mes patients. Je maintiendrai par tous les moyens en ma possession l'honneur et les nobles traditions de la profession médicale. Mes collègues seront mes frères et sœurs. Je ne permettrai pas que des éléments concernant l'âge, la maladie, le handicap, la religion, l'origine ethnique, le sexe, la race, les opinions politiques, la nationalité, l'orientation sexuelle, le statut social, ou tout autre facteur, intervienne entre mon devoir et mon patient. Quoi qu'il advienne, j'aurai le plus grand respect pour la vie humaine. Je n'utiliserai pas mes connaissances contre les droits de l'humanité et les droits civiques, même sous la contrainte. Je fais cette promesse solennellement, librement, et sur mon honneur.

Richard Webber : La chirurgie est un monde de requins, faites en sorte d'être un requin aussi, pas un petit poisson.
Miranda Bailey : Monsieur, vous faites référence à ma taille ?
Richard Webber : Non, pas du tout, la nature vous a faite petite, qui vous a rendue muette ?

Galerie[]

Episode[]

Coulisses[]